De plus en plus de parents passent par une période « isolée »
Terme apparu dans les années 70, la monoparentalité est un phénomène de plus en plus fréquent en France. Souvent conséquence d’une rupture, la monoparentalité concerne près une famille avec enfant(s) mineur(s) sur 5 en 2011. Le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes publie son analyse des conditions de vie et d’emploi des parents isolés en 2011.
1,6 million
C’est le nombre de familles monoparentales en 2011. Un nombre en nette augmentation depuis les années 1990 (près de deux fois plus) mais dont il ne faut pas ignorer le taux de renouvellement. En effet, beaucoup de personnes deviennent parents isolés suite à une rupture puis retrouvent un conjoint.
2,4 millions
C’est le nombre d’enfants mineurs vivant dans une famille monoparentale. Avec l’âge, cette proportion augmente : alors que ce ne sont que 10 % des moins de 3 ans, c’est plus d’un ado sur 5 qui est concerné.
Bien que seulement 13 % des enfants mineurs de familles monoparentales habitent avec leurs pères, ces derniers sont de plus en plus concernés par la monoparentalité. En 2011, 15 % des parents isolés étaient des hommes mais ils avaient en moyenne moins d’enfants à charge que les mères isolées.
Être parent isolé rime généralement à avoir une niveau de vie moins élevé et un accès au marché du travail plus difficile, notamment pour les femmes. En effet, alors que 7 % des parents en couple sont au chômage, ce sont 16 % des parents isolés. Les mères isolées ont deux fois plus de risques d’être au chômage que les mères en couple alors que chez les pères isolés, le risque est multiplié par 1,5.