John Kerry se fait un voyage à Cuba
Alors que John Kerry se rend à La Havane pour une visite historique, Newsline revient sur 54 ans de conflit et de rapprochement progressif entre Cuba et les États-Unis.
Les États-Unis rompent les relations diplomatiques avec Cuba, du fait du rapprochement des révolutionnaires castristes avec les communistes de l’URSS.
Un embargo commercial est mis en place contre Cuba par le président américain John F. Kennedy
Des missiles nucléaires soviétiques sont installés sur l’île de Cuba, entraînant une crise majeure entre les États-Unis et le bloc communiste.
George W. Bush renforce l’embargo, il limite les voyages et l’envoi d’argent vers Cuba, tout en incitant les Cubains à se révolter contre le pouvoir de La Havane.
Barack Obama met fin aux restrictions sur les voyages et l’envoi d’argent des Cubano-Américains vers l’île. Au sommet des Amériques, il annonce vouloir « emmener les relations américano-cubaines dans une nouvelle direction ».
À Soweto (Afrique du Sud), lors de l’hommage à Nelson Mandela, les présidents américains et cubains échangent une poignée de main, symbole du réchauffement des relations diplomatiques.
« Nous sommes tous Américains ». Barack Obama et Raul Castro prononcent le 17 décembre 2014, en simultané des discours annonçant le rétablissement des relations diplomatiques et la réouverture des ambassades. Le président américain estime que l’isolement de l’île n’a pas fonctionné et engage une « nouvelle approche », retirant Cuba de la liste noire des « États soutenant le terrorisme ».
Les ambassades respectives sont rouvertes.
Le secrétaire d’État américain John Kerry est le premier représentant de la diplomatie américaine à se rendre sur l’île depuis 1945. Le drapeau américain flotte de nouveau sur l’ambassade, 54 ans après avoir été retiré.
Cette visite n’en reste pas moins symbolique, les Cubains espèrent la levée de l’embargo commercial en place depuis 1962, mais malgré l’engagement de l’administration Obama, cette levée dépend du vote du Congrès, à majorité républicaine, qui ne partage pas cette position.